APERÇU DE LA MLB 2024

• Publié le 21 mars 2024
• Par Carl Lemelin
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Avec trois récents MVP dans l'alignement, les Dodgers amorcent la saison 2024 comme grands favoris pour ramener le trophée de la Série mondiale à Tinseltown.

La saison nord-américaine ne commence que le 28 mars, mais vous ignorez peut-être que les Dodgers et les Padres lancent la saison 2024 alors que j'écris ces lignes avec une paire de matchs en Corée du Sud, les 20 et 21 mars. Il est temps de vous préparer à une autre longue, mais ô combien agréable saison de la MLB.

Peu importe votre équipe préférée de la MLB, cette intersaison n'a offert que déception après déception, à plusieurs niveaux. Sauf si vous êtes membre de la « Dodger Nation ».

Tout comme leurs ajouts hivernaux consécutifs des candidats perpétuels au MPV, Mookie Betts (2022) et Freddie Freeman (2023), les Dodgers ont utilisé pleinement leurs avantages géographiques et financiers en sécurisant les deux plus grosses prises du bassin d’agents libres, la superstar Shohei Ohtani et son compatriote lanceur étoile japonais, Yoshinobu Yamamoto.

Si cela ne suffisait pas, ils ont également ramené la légende vivante Clayton Kershaw et échangé pour le lanceur vedette de longue date des Rays, Tyler Glasnow. Peu importe les petites failles que les observateurs pouvaient trouver dans l'effectif des Dodgers à la fin de la campagne 2023, les dirigeants de l'organisation viennent de les colmater avec une épaisse couche de silicone, au diable les dépenses.

Tout ce que je peux dire, c'est bonne chance aux prétendants, car je ne vois qu'un seul vrai favori cette saison.

Cela dit, chaque année, nous sommes surpris par des équipes comme les finalistes de la Série mondiale 2023, les D-Backs de l’Arizona et les Rangers du Texas, qui profitent d’un élan fortuit et surfent sur une vague de confiance vers la gloire. C'est ce pourquoi ils jouent les matchs, et c'est pourquoi nous continuons à regarder !

ÉVALUATIONS AUDACIEUSES

Prédire un marathon de 162 matchs est toujours une entreprise remplie d’embûches, surtout avec le baseball, un sport sujet à des séquences heureuses et d’inexplicables disettes prolongées ainsi qu’à de nombreuses blessures persistantes dues aux rigueurs d’une campagne de la MLB.

Sans oublier les ajustements d'effectifs en cours de saison, les joueurs révélation que personne n'avait vu venir, les bouleversements à la date limite des échanges, ou les blessures catastrophiques à des joueurs clés.

Mais bon, c'est tellement amusant de voir à quel point nous avions raison (ou tort dans la majorité des cas) lorsque nous y revenons en novembre. Donc, avec la mise en garde que je ne peux évaluer que les effectifs ACTUELS, allons-y pour la gloire.

Entre parenthèses figurent les notes respectives de chaque équipe pour : Alignement offensif / Rotation / Enclos de releveurs / Défensive.

Je considère chacun de ces aspects comme tout aussi important l’un que l’autre pour déterminer les chances de succès d'une équipe, donc j'ai accordé le même poids à chaque note, puis les ai converties en valeurs numériques suivantes : A+=1, A=2, A-=3, B+=4, B=5, B-=6, C+=7, C=8, C-=9, D+=10, D=11, D-=12. Ainsi, plus le score total est bas, meilleure est la note de l'équipe, C étant la moyenne de la MLB. En cas d'égalité, le score de l'ensemble du personnel de lanceurs (Rotation + Enclos) le plus bas est retenu, la note de la rotation servant de second bris d’égalité.

C- Champion de division (classement dans la ligue pour fin des séries)

*Indique une équipe « Wild Card » (classement dans la ligue pour fin des séries)

L.A. EST

C(1)-1- Blue Jays de Toronto (B+/A/A-/A- = 12) : Les Jays devant les Orioles jeunes et affamés, champions en titre, les Rays qui réalisent des performances exceptionnelles de manière constante, et les Bronx Bombers ? Je sais, c'est un pari audacieux, surtout que l'hiver des Jays a été très décevant, Justin Turner étant la seule addition notable. Mais la question pourrait être posée : avaient-ils besoin d'ajouter ? Bo Bichette continue de s'améliorer en tant que joueur complet et Vladimir Guerrero Jr n'était que l’ombre de lui-même (annuel candidat au MVP) en 2023. Cette formation est bien meilleure que ce que sa production de l’an dernier ne laisse présager et elle demeure en tête des ligues majeures pour prévenir les points-contre.

*(4)2- Rays de Tampa Bay (C+/B+/A/B+ = 17) : Une fois de plus, l’alignement des frappeurs est seulement légèrement au-dessus de la moyenne, ce qui n'est pas idéal si vous essayez de rivaliser avec les équipes d'élite. Tout comme l'équipe que je prédis qu'ils vont poursuivre, ils excellent dans la prévention de points-contre. S'il y a un groupe de lanceurs qui pouvait pallier la perte d'un as comme Glasnow (sans compter la perte de l’autre as Shane McLanahan pour la saison en raison d’une blessure) c'est celle de Tampa. Ils l'ont prouvé l’an passé pendant la convalescence de Glasnow après sa chirurgie Tommy John et suite à la blessure subie par McLanahan. Pete Fairbanks est le stoppeur le plus sous-estimé du baseball, Zach Eflin le lanceur numéro un le plus sous-estimé, et ne sous-estimez pas l'acquisition de l’artilleur en ascension Ryan Pepiot dans l'échange impliquant Glasnow. Désolé aux détracteurs de l'analytique, vous allez devoir supporter les tenaces Rays pendant un certain temps encore.

*(5)3- Orioles de Baltimore (B+/A/C/B+ = 17) : Nous avons une égalité ici, donc interchangez les O-Birds et les Rays comme bon vous semble. Je ne crois pas que nous puissions nous attendre à ce que les choses se passent aussi bien pour cette troupe émergente qu'en 2023. Peut-être ont-ils soif après avoir goûté au succès, mais leurs faiblesses et leur manque d'expérience ont été exposés dans la dernier droit de la saison et en séries éliminatoires. La perte de l’as releveur Felix Bautista (Tommy John) est la principale raison de ne pas s'attendre à un autre pas vers l’avant pour ce groupe prometteur. Cependant, si le meilleur espoir Jackson Holliday se révèle aussi prêt pour Le Show qu'il le fut pour les rangs professionnels l'année dernière, et que Grayson Rodriguez continue de s'améliorer, ils seront en mesure de repousser les limites.

4- Yankees de New York (A-/C-/B+/B = 21) : Ils seront de la furieuse lutte au Wild Card de l’Américaine, mais la blessure (jusqu’en juin) de leur vainqueur de Cy Young de 2023, Gerrit Cole, sera peut-être un obstacle de trop à surmonter pour le Bombers. Si les Yanks veulent toutefois demeurer dans cette course jusqu’en septembre, quelques conditions devront être remplies : le retour de Juan Soto à sa forme MVP, un Aaron Judge entièrement en santé, et un minimum de soutien pour Gerrit Cole au sein d’une rotation en apparence très ordinaire.

5- Red Sox de Boston (D+/C-/B+/D+) = 33) : Comme d'habitude, Alex Cora a réussi à faire surperformer ses Red Sox avec un bilan de 78-84 la saison dernière. Les départs de Justin Turner et Alex Verdugo n'ont pas été compensés pendant la saison morte. La tentative de reconstruction organisationnelle à la volée après avoir échangé l'icône Betts il y a quelques années a été un désastre incontesté. Avec la perte pour la saison de l’as Lucas Giolito (nouvellement acquis comme agent libre et blessé au coude), l'été s'annonce très long à Beantown.

L.A. CENTRALE

C(3)-1- Twins du Minnesota (C/B/B-/B+ = 23) : L'échange Pablo Lopez contre Luis Arraez a été le meilleur échange gagnant-gagnant de l’histoire récente du baseball. Lopez est devenu un véritable as dont les statistiques de l'année dernière ne reflètent pas sa véritable efficacité. Ajoutez à cela une possible éclosion de Joe Ryan, une renaissance de l'ancien espoir d'élite Chris Paddack, et une performance répétée du sous-estimé Bailey Ober, et vous avez tout ce dont les Twins ont besoin pour compenser le départ de Sonny Gray. L'ancien premier choix au total, Royce Lewis, est enfin devenu la star que les Twinkies attendaient au milieu d'un alignement par ailleurs correct. Jhoan Duran est possiblement le meilleur stoppeur des majeures. Les Twins représentent la meilleure d'un groupe médiocre de formations de la division Centrale.

2- Guardians de Cleveland (D+/C+/B-/A- = 26) : Il n'y a tout simplement pas assez d’effectifs de qualité autour de la superstar Jose Ramirez et du cogneur émergent de 2023, Josh Naylor, pour que cette formation montre des dents dignes d'un prétendant. Ils devraient être meilleurs que leur bilan de 76-86 de la saison dernière, car l'organisation (tout comme les Rays) semble produire une offre illimitée de bras de qualité, mais ils devront générer plus d'avances en fin de match pour permettre à leur releveur étoile Emmanuel Clase de sauvegarder plus de victoires.

3- Tigers de Détroit (D/C/C-/C+ = 35) : Certains experts prédisent que les Grands Félins causeront la surprise en remportant le championnat de division cette saison. Permettez-moi d’en douter. Ils ont peut-être surpris tout le monde au début de la saison 2023, mais ils ont rapidement montré à quel point leur effectif manquait de profondeur par la suite et rien de ce qui s'est passé pendant la saison morte ne va changer la donne. Spencer Torkelson est loin d'être prêt à s’afficher comme l’ancre d’une formation offensive très timide et l'as émergent Tarik Skubal ne peut arriver à compenser la série de lanceurs médiocres qui le suivent dans la rotation. D’un point de vue plus positif, Kerry Carpenter connaît une éclosion tardive dans un alignement qui se classe parmi les pires.

4- Royals de Kansas City (D+/C+/D+/D = 38) : Pauvre, pauvre, pauvre Bobby Witt Jr ! C'est toujours la même histoire pour cette franchise agonisante, sans fin du calvaire en vue. À part Witt Jr, Cole Ragans et Michael Wacha pourraient constituer un duo de lanceurs de tête respectable, mais je plains les fans des Royals, car leur équipe favorite n’arrive même pas assembler un système de développement convenable sur lequel ne serait-ce qu’une lueur d’espoir pourrait être fondée.

5- White Sox de Chicago (C-/D-/D-/D+ = 43) : Il y a quatre ans, cette franchise semblait prête à connaître une longue période de succès qui allait leur permettre d’aspirer aux grands honneurs. L'état des choses maintenant ? Un gros gâchis ! Mauvais recrutement, mauvaise gestion et mauvais encadrement - surtout du côté des lanceurs où même Dylan Cease a régressé. Maintenant, Cease a été échangé aux Padres, une attaque autrefois puissante s'est effondrée, et les tentatives de rectification n'ont tout simplement pas fonctionné. Ils auront besoin de solides rebonds de Cease (s'il reste) et d'Eloy Jiminez juste pour atteindre le cap des 70 victoires.

L.A. OUEST

C(2)-1- Astros de Houston (B+/B+/A-/C+ = 18) : Une autre année, une autre véritable chance pour la gloire de ce puissant et perpétuel favori. La perte du pilier défensif Martin Maldonado derrière le marbre leur fera mal défensivement et possiblement même au monticule, mais l'arrivée du meilleur releveur étoile Josh Hader, qui fera équipe avec le désormais super releveur de 8^ème manche Ryan Pressly, signifie qu'ils peuvent raccourcir la plupart des matchs à 7 manches lorsqu'ils prennent les devants. Y a-t-il une raison de croire que CETTE année sera celle où Justin Verlander montrera enfin des signes de ses 41 ans ? Les champions en titre Rangers et les Mariners, riches en lanceurs, pourraient avoir leur mot à dire, mais je vois toujours cette troupe expérimentée, mais combien motivée, comme les rois de l'Ouest. Un recul ? Pas encore.

*(6)2- Rangers du Texas (A+/C+/C-/B+ = 21) : Comment ont-ils fait ? Les mastodontes offensifs très moyens au monticule ne sont pas censés remporter la Série mondiale. Eh bien, ces lanceurs moyens sont devenus un véritable atout pendant les séries éliminatoires, aidé par un effort héroïque du numéro un Nathan Eovaldi, une performance étincelante de Jordan Montgomery et une version grandement améliorée du stoppeur Jose Leclerc par rapport à celle qui était apparue pendant la saison régulière. Montgomery a quitté (agent libre) et nous entrons à nouveau dans la longue et ardue saison régulière, donc ne vous attendez pas à ce que les Rangers maintiennent l'élan de novembre dernier. Mais l’alignement de frappeur est tout aussi terrifiant !!!

3- Mariners de Seattle (C+/A-/B-/C- = 25) : La rotation de partants des Mariners force les frappeurs adverses à adopter une approche agressive car ils lancent plus de prises que tout autre groupe dans les ligues majeures. L'as George Kirby est la version moderne de Greg Maddux, Luis Castillo a ajouté une rapide d'élite à son changement de vitesse dévastateur, et les jeunes Logan Gilbert et Bryce Miller ne cessent de s'améliorer. Oh, et chaque fois qu'ils ne sont pas à leur meilleur, l’enclos (ancré par le très dominant Andrés Muñoz) est plus que capable de tenir le fort. Le problème est que chaque lancer est un lancer stressant car l’équipe de soutien autour de l’exceptionnel Julio Rodríguez est tout simplement inadéquate. Un ou deux gros frappeurs doivent être ajoutés, pronto !

4- Angels de Los Angeles (C/D/D/D+ = 40) : Nous devons arrêter de plaindre Mike Trout, car il a clairement fait comprendre que la loyauté est plus importante pour lui que tout autre chose, donc il restera en Californie du Sud quoi qu'il arrive. Au moins Shohei a quitté le navire, donc nous pouvons enfin le voir jouer du baseball significatif. À moins l’apogée de Trout n’emprunte sur les années perdues à cause de blessures, il ne sentira plus jamais l'odeur des séries éliminatoires. Pour un joueur qui pourrait être reconnu comme le meilleur de tous les temps, c'est tellement dommage.

5- A’s d’Oakland (D-/D/D+/D- = 45) : Mason Miller, Daniel Susac et Jacob Wilson. Vous êtes pardonné si vous ne connaissez pas ces gars-là, car ils ne sont pas encore dans les ligues majeures, mais ce sont les seuls points positifs Chez les A's. Jusqu'à ce que cette franchise légendaire déménage à Vegas, ces mauvaises notes se répéteront année après année, car la direction n'a aucun incitatif à présenter un produit digne des grandes ligues à une base de partisans résolue au sort inévitable de l’équipe de la « Bay area ».

L.N. EST

C(2)-1- Braves d’Atlanta (A+/B+/C/B = 19) : Il semble bien que les Braves veuillent dominer leur division tous les trois décennies. Qui pourrait oublier cette période allant du début des années 90 jusqu'au milieu des années 2000 où ils ont remporté 15 titres consécutifs ? Il semble qu'ils soient prêts pour un 7e titre consécutif dans la division de la Ligue nationale cette fois-ci. Ronald Acuna Jr, Matt Olson, Ozzie Albies, Austin Riley, Michael Harris II, Spencer Strider, Max Fried, tous des joueurs étoiles dans leur prime qui ne cessent de vous surprendre ! Le bullpen pourrait avoir besoin d'être amélioré avant la date limite des échanges s'ils veulent naviguer à travers le défi d'octobre, mais vous pouvez parier que le génie désigné, le directeur général Alex Anthopoulos, planifie déjà trois coups d'avance sur tout le monde, comme d'habitude.

*(5)2- Phillies de Philadelphia (A/B-/B+/C- = 20) : Mis à part la perte du releveur sur le déclin Craig Kimbrel, ce sont les mêmes Phillies qui ont affiché un pourcentage de victoires de .566 et ont terminé deuxièmes à 14 matchs des Braves la saison dernière. Il est probable que la course sera plus serrée cette année, simplement en raison d'une régression vers la moyenne puisque ce sont deux équipes très talentueuses. Un retour à la forme top-10 de la L.N. de Trea Turner, une saison rebond du bâton de J-T Realmuto et 140 matchs ou plus du MVP de l'équipe Bryce Harper contribuerait grandement à resserrer cet écart en tête de la division. Les Phils bénéficient d'un solide personnel de lanceurs, mené par le duo de partants Zack Wheeler et Aaron Nola ainsi que le redoutable nouveau stoppeur Jose Alvarado.

3- Marlins de Miami (D+/B/C/C- = 32) : Les Marlins reconstruisent de la bonne manière, c'est-à-dire en accumulant des tonnes de bons jeunes bras dans le système. Certains d'entre eux ont maintenant gradués aux grandes ligues et s’épanouissent pleinement, à savoir Jesus Luzardo, Eury Perez et Braxton Garrett. D'autres continuent de se développer dans le système. L'accent devrait désormais être mis sur le personnel de soutien pour le champion frappeur de la L.N. en titre Luis Arraez et la star montante Jazz Chisholm Jr dans un ordre des frappeurs autrement démuni. En attendant, le mieux que les fans des Poissons peuvent espérer pour leurs enfants chéris est de peiner autour de la marque de .500.

4- Mets de New York (B-/D+/C-/D+ = 35) : Encore un plan coûteux de rapiéçage rapide aux grandes aspirations qui a échoué misérablement à Queens ! Au moins, Kodai Senga répond aux attentes après avoir fait le saut du Japon en Amérique. Kodai est un véritable as, mais le personnel de soutien peu impressionnant résulte en une rotation faible en général. Pete Alonso sera l'ancre de l'alignement comme d'habitude, avec Francisco Lindor offrant une solide protection. Une campagne rebond du frappeur de contact Jeff McNeil aiderait l'attaque à produire suffisamment de points pour aider l'équipe à se maintenir plus près de la marque de .500 que l'année dernière (75-87). Le plus gros (et sous-estimé) problème avec les Mets est qu'un effectif vieillissant ne joue déjà pas très bien en défensive.

5- Nationals de Washington (D+/D+/D/C- = 40) : La politique n'est pas la seule chose qui ne va pas bien à Washington. Ce sera un long processus de reconstruction dans la capitale des États-Unis, alors que les Nats essaient d'atteindre les mêmes sommets qui ont produit un titre de la Série mondiale en 2019, qui semble maintenant s’être passé il y a des siècles ! Les dernières sélections de repêchage ont renfloué la réserve organisationnelle, mais jusqu'à ce que les jeunes loups soient prêts à exercer un impact, des joueurs comme Stone Garrett, le nouveau venu Nick Senzel et le lanceur vedette en devenir MacKenzie Gore devront porter le flambeau.

L.N. CENTRALE

C(3)-1- Brewers de Milwaukee (D+/C-/B+/A = 25) : Je ne vous en voudrais pas si vous remettiez en question ma santé mentale ici. Même moi, j'ai eu du mal à accepter le choix d'une équipe qui perd un duo de lanceurs élites composé de Corbin Burnes (échangé à Baltimore) et Brandon Woodruff (absent pour toute l'année en raison d’une chirurgie de l'épaule) et l’as stoppeur Devon Williams (blessé au dos) jusqu’en juin pour défendre leur titre de la division Centrale. En ma défense, nous parlons de la Centrale. Qui est meilleur, vraiment ? Les bâtons et la rotation sont peut-être médiocres, mais les releveurs et la défensive sont parmi les meilleurs. Le trio formé du lanceur de puissance Abner Uribe, Joel Payamps et Trevor Megill peut facilement pallier l’absence de Williams, tant que l’attaque puisse leur donner assez d’avances à protéger. Les Cubs, les Reds et les Cards pourraient tous aspirer au championnat, mais personne ne peut me convaincre qu'un seul d'entre eux est nettement meilleur que le Brew Crew.

2- Cubs de Chicago (B-/C+/C-/A- = 25) : Le rapatriement de Cody Bellinger fut une prise clé pour les North Siders. Ils aligneront exactement la même équipe, moins le joueur de premier but/troisième but Jeimer Candelario (devenu agent libre) et le lanceur partant Marcus Stroman. Il n'y a aucune raison apparente de s'attendre à beaucoup mieux que le pourcentage de victoires de .512 que les Cubbies ont affiché en 2023. Adbert Alzolay a été une révélation comme numéro un dans l’enclos en seconde moitié de saison, donc le verdict reste en suspens en ce qui le concerne. Le reste de l’enclos doit être classé en dessous de la moyenne. Christopher Morel et Seiya Suzuki pourront-ils reproduire leurs saisons exceptionnelles ? Est-ce que le prétendant au Cy Young, Justin Steele, recevra assez de soutien de la part de ses collègues de rotation beaucoup moins efficaces ? Ce que nous savons, c'est que les Cubs optimiseront leur production de retraits, grâce à leur jeu défensif exemplaire.

3- Reds de Cincinnati (B-/D+/B+/D = 31) : La personne la plus importante dans l'organisation des Reds pour leurs aspirations en séries éliminatoires en 2024 est sans aucun doute l'entraîneur des lanceurs Derek Johnson. La rotation des Reds était abyssale la saison dernière, malgré une quantité significative de matériel de qualité et de talent. Le principal problème de tout le personnel était le contrôle, car le taux de but sur balles était intenable pour une équipe essayant d'atteindre les séries d'octobre. Cela pourrait être dû à la défense médiocre affichée derrière eux (classée 28e en termes de courses défensives sauvées), rendant les lanceurs méfiants du contact. Une formation dirigée par le super athlète Elly de La Cruz et Matt McLain et un enclos de relève ancré par le stoppeur en plein essor Alexis Diaz ont permis à cette équipe de remporter 82 matchs malgré ces failles critiques.

4- Cardinals de St-Louis (B-/C/D+/C- = 33) : Sonny Gray est une excellente signature pour une franchise désespérément en besoin d'un partant numéro un. La saison dernière a été un désastre pour cette organisation iconique, alors que la légende à la retraite Adam Wainwright semblait avoir joué une année de trop, les 36 ans de Paul Goldschmidt commençaient enfin à se faire sentir, et pour la première fois depuis longtemps, la défensive des Cards était chancelante. À part Gray, rien n'a été ajouté ou soustrait qui change significativement la perspective pour 2024, ce qui signifie que la course au championnat pour les Redbirds doit passer par un Gray en bonne santé, des saisons de rebondissantes à la fois de Goldschmidt et de Nick Castellanos, une deuxième saison de Jordan Walker qui le verra éclore comme vedette offensive et l'acquisition d'au moins un autre bras d’impact dans l’enclos.

5- Pirates de Pittsburgh (D/C-/B-/C = 34) : Les Bucks représentent la version de la Ligue Nationale des Royals, mais ils devancent leurs cousins petit marché du Missouri dans leur plan de reconstruction apparemment perpétuel. Le phénomène physique Oneil Cruz est arrivé, le receveur Henry Davis se développe au niveau des majeures et les jeunes phénomènes Paul Skenes (premier choix lors du dernier repêchage en juin) et Termarr Johnson semblent prêts à dominer les ligues mineures et, possiblement, à faire leurs débuts dans la MLB dès cette saison. De plus, tous ces jeunes Bucks bénéficieront de l'expérience et du leadership de la légende des Pirates, Andrew McCutchen, dès qu'ils rejoindront le grand club. L'as Mitch Keller et le stoppeur David Bednar sont les leaders d’un personnel de lanceurs qui s’améliore rapidement.

L.N. OUEST

C(1)-1- Dodgers de Los Angeles (A+/A+/B+/A = 8) : Les notes et le score en disent long. Même sans le futur membre du Temple de la renommée Clayton Kershaw (potentiellement absent pour la saison en raison d'une blessure à l'épaule), les Dodgers sont de l’élite dans tous les aspects du jeu et ont les moyens de combler facilement toute faiblesse qui pourrait se révéler en cours de saison. C'est un été à La-La Land où l'on surveillera le record de victoires en une saison. L'inconvénient ? Tout sauf un titre de la Série mondiale sera considéré comme un échec cette saison du point de vue des partisans des Dodgers.

*(4)2- Diamondbacks de l’Arizona (B-/A/B-/A- = 17) : Deuxième meilleure équipe de la L.N. selon mon score, mais ils sont dans la même division que les Dodgers, donc le championnat de division est très probablement hors de portée. Les champions en titre de la L.N. sont toutefois les mieux placés pour donner du fil à retordre au Blue Crew. Evan Longoria a été remplacé par le cogneur tout-ou-rien Eugenio Suarez au 3B, mais à part ça, l'équipe qui a choqué le monde du baseball l'année dernière est de retour. Le futur MVP Corbin Carroll peut tout faire, Ketel Marte est une star polyvalente à son apogée, Christian Walker et Lourdes Gurriel Jr apportent du soutien et complètent un rôle des frappeurs intimidant et très profond. Le duo Zack Gallen/Merrill Kelly en tête de la rotation est l'un des meilleurs du baseball, Paul Sewald a prouvé qu'il pouvait sceller l’issue des plus gros matchs, et une défensive d'élite est là pour les épauler.

*(6)3- Padres de San Diego (B+/C/B-/B+ = 22) : Le projet des Padres en 2023 fut un autre exemple de « bons ingrédients, mauvaise recette » au sein de la MLB. Les Mets en ont également été coupables récemment et les Yankees furent champions de ce crime contre le baseball à la fin des années 90, début des années 2000. Le super trio de Juan Soto/Fernando Tatis Jr/Manny Machado n'a pas apporté la production offensive désirée. Les Padres souhaitent aussi certainement pouvoir effacer l’embauche de Xander Bogaerts. Et maintenant, le seul point positif de 2023, le vainqueur du Cy Young Blake Snell, est parti. Soto aussi. Étrangement, je ne pense pas que cela empêchera les Padres de se qualifier pour les séries éliminatoires, car il y a encore assez de talent dans l'équipe, et un rythme de 90 victoires en seconde moitié de saison l'a prouvé. Une saison complète d'un Tatis Jr motivé et l'arrivée de Michael King et de Dylan Cease par voie d’échanges (atténuant la perte de Snell) devraient permettre de maintenir le cap.

4- Giants de San Francisco (C/C+/B+/C = 27) : Comme le démontrent mes notes, les Giants sont l'équipe « monsieur tout le monde » ultime. Le vétéran arrêt-court Brandon Crawford et Joc Pederson ont déménagé, mais le très talentueux voltigeur sud-coréen Jung Hoo Lee, le récipiendaire en titre du Cy Young de la Nationale Blake Snell, le vainqueur du Cy Young de l'A.L. d’il y a deux ans, Robbie Ray, et le multiple récipiendaire du Gant doré au 3B Matt Chapman seront là pour aider à améliorer la perspective globale. Il manque toujours un vrai cogneur au cœur de l'alignement, donc les points devront être fabriqués à la dure, mais l'As Logan Webb et le stoppeur Camilo Doval donnent aux Giants une production d'élite aux deux postes clés de l'effectif d’artilleurs. Si tout se passe bien, ils pourraient devenir les D-backs 2023 de cette année.

5- Rockies du Colorado (C-/D-/D/C = 40) : Nommez le dernier lanceur dominant des Rockies ? C’est ça, je n’y arrive pas non plus. C'est parce qu'aucun gros nom du monticule dans un bon état d’esprit ne veut rester ou signer avec la franchise de la Mile High City. Autant les Dodgers sont aidés par la géographie, autant les Rockies sont toujours handicapés par celle-ci. L'alignement de frappeurs est seulement légèrement meilleur qu'un personnel de lanceurs qui traîne dans les bas-fonds, mais si Brendan Rodgers peut enfin rester en bonne santé et permettre à sa carrière de prendre son envol, si Kris Bryant peut réapprendre à ne pas s’élancer sur les balles cassantes hors de la zone des prises, et si Nolan Jones peut continuer à s'améliorer, il y a de l'espoir pour une meilleure production offensive.

ET LES SÉRIES, POURQUOI PAS ?

Quelle serait une prévision téméraire sans y aller à fond avec une prédiction des séries éliminatoires ? Je réalise parfaitement que cela pourrait nuire à ma réputation, mais ce blog ne serait pas aussi amusant à écrire si je ne prenais pas le risque, alors c'est parti…

Wild Card de la Ligue Américaine

(6) Rangers l’emportent sur (3) Twins

(4) Rays l’emportent sur (5) Orioles

Division de la Ligue Américaine

(2) Astros l’emportent sur (6) Rangers

(1) Blue Jays l’emportent sur (4) Rays

Série de championnat de la Ligue Américaine

(1) Blue Jays l’emportent sur (2) Astros

Wild Card de la Ligue Nationale

(6) Padres l’emportent sur (3) Brewers

(4) D-Backs l’emportent sur (5) Phillies

Division de la Ligue Nationale

(2) Braves l’emportent sur (6) Padres

(1) Dodgers l’emportent sur (4) D-Backs

Série de championnat de la Ligue Nationale

(1) Dodgers l’emportent sur (2) Braves

Série mondiale 2024

Vous souvenez-vous de la dernière fois qu'une équipe a eu dans ses rangs trois candidats légitimes au MVP qui sont également tous d'anciens MVP ? Je sais que j'ai dit la même chose à propos des Padres l'année dernière, mais une formation aussi risiblement talentueuse que les Dodgers ne peut tout simplement pas échouer cette fois-ci, non ?

Contrairement à d'autres franchises dépensières du passé, les Dodgers intègrent un excellent recrutement, un système de développement hors pairs et des entraîneurs hyper compétents dans un grand plan visant l'excellence durable. Désolé le Canada et tous les fans des Blue Jays, mais c'est l'année où l'équipe d'Hollywood rencontre enfin les attentes élevées qu'elle s'est fixées... Elle et ses partisans affamés !