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Avec leur abondance de richesses, Les Dodgers de L.A. sont un incontournable lorsqu’on dresse le classement des forces en présence avant le début de la saison 2025.
Même si le baseball semble à un tournant en ce qui concerne l'équilibre compétitif, principalement en raison des dépenses sans limite des Dodgers, l’imprévisibilité de ce sport ne cesse d’étonner.
Oui, les participants de la Série mondiale de l’an dernier font partie des gros dépensiers. Les Dodgers ont eu le meilleur de la franchise la plus historique du baseball, les Yankees, dans une bataille des gros budgets. Mais un an plus tôt, nous avions eu droit à une Série mondiale D-Backs contre Rangers que personne n’a vu venir.
Les subtilités du jeu, combinés au fait que les superstars exercent une influence relativement limitée sur les résultats d’une saison complète comparé aux autres sports majeurs, font du baseball le plus difficile à prévoir.
L’alignement et la défensive forment une unité de neuf joueurs, la rotation repose sur cinq ou six lanceurs, et l’enclos de relève compte un groupe de sept à huit artilleurs. Ajoutez à cela les innombrables blessures que chaque équipe de la MLB subit durant l’éreintante saison de 162 matchs, et vous obtenez une recette parfaite pour une volatilité extrême des performances des équipes.
L’an dernier s’est peut-être conclu comme la plupart l’avaient prévu, moi y compris dans mon aperçu 2024 (pardonnez-moi cette vantardise), avec les Bleus remportant le titre, mais ils n’ont pas dominé la saison comme plusieurs le croyaient.
En fait, les Dodgers ont terminé avec le meilleur dossier de la MLB, à 98 victoires, soit le total le plus faible à mener les majeures (hormis la saison écourtée par la Covid en 2020) depuis plus d’une décennie, lorsque leurs cousins de L.A., les Angels, avaient accumulé le même total en 2014.
Maintenant que nous avons établi à quel point il est difficile de pronostiquer une saison de la MLB, tentons l’expérience une nouvelle fois. J’ai toujours été un peu masochiste.
J’ai attribué à chaque équipe une note respective pour : Alignement / Rotation / Enclos de relève / Défensive (entre parenthèses). Comme je considère ces quatre aspects du jeu tout aussi importants pour déterminer les chances de succès d’une équipe, je les ai pondérés de manière égale, puis convertis en valeurs numériques selon le barème suivant : A+ = 1, A = 2, A- = 3, B+ = 4, B = 5, B- = 6, C+ = 7, C = 8, C- = 9, D+ = 10, D = 11, D- = 12.
Ainsi, plus le score total est bas, meilleure est la note de l’équipe, C représentant la moyenne de la MLB. En cas d’égalité, le meilleur score chez les lanceurs (rotation + enclos) est priorisé, la meilleure note de la rotation servant de second bris d’égalité. Le score moyen pour les 30 équipes est de 27,5.
C- : Champion de division prévu (classement en séries éliminatoires)
* : Équipe « Wild Card » prévue (classement en séries éliminatoires)
L.A. EST
C(2)- 1- Orioles de Baltimore (A-/B/A-/B- = 17) : Impossible de remplacer un Corbin Burnes comme leader d’une rotation, mais ajouter de la profondeur à un noyau déjà solide peut certainement stabiliser l’ensemble. Le vétéran Charlie Morton et la star japonaise Tomoyuki Sugano apportent une précieuse expérience au monticule. Grayson Rodriguez pourrait devenir l’as que beaucoup voyaient en lui cette saison. Tyler O’Neill remplace Anthony Santander au champ extérieur, mais attendez-vous à voir le reste de ce jeune groupe, mené par les stars AC Gunnar Henderson et R Adley Rutschman, continuer leur progression.
*(4)-2- Yankees de New York (B+/C+/B/B+ = 20) : La panique s’installe dans le Bronx ? Les Bombers ont été frappés par leur lot de mauvaises nouvelles lorsque Luis Gil, recrue de l’année 2024 en AL, a subi une blessure au grand dorsal en début de printemps. Puis, c’est une véritable météorite qui s’est abattue sur la Big Apple avec l’annonce que l’as Gerrit Cole devait subir une opération Tommy John. Aussi sombre que cela puisse paraître, rappelons-nous ce que les Tigers ont réussi à accomplir l’an dernier après la blessure de Jack Flaherty en milieu de saison. Les Yankees ont la profondeur d’effectif et les ressources nécessaires pour atténuer ce coup dur et jouer en octobre malgré tout. La signature de Max Fried semble soudainement être la transaction qui pourrait sauver leur saison !
*(6)-3- Blue Jays de Toronto (C+/B-/C-/A+ = 23) : Sous-performante chronique, cette franchise est due pour une vague de bonne fortune. Le déclin abrupt de George Springer, la saison 2024 perdue de Bo Bichette et la surprenante régression d’Alejandro Kirk dans sa capacité à faire contact solide ont tous contribué à la disette offensive dans « The Six ». Le bâton d’Anthony Santander a été ajoutée pour aider, mais Bichette doit absolument retrouver sa forme de frappeur de .300 pour que cette attaque puisse à nouveau carburer à un rythme nécessaire pour atteindre les séries. Je prévois également un retour en force d’un enclos pitoyable en 2024. Les Jays savent mieux que quiconque comment bien couvrir le terrain en défensive.
4- Rays de Tampa Bay (C-/B-/A-/C+ = 25) : Ce ne furent pas les Rays d’antan la saison dernière. 2024 a marqué la première fois que les Rays terminaient sous la barre des .500 (80-82) depuis 2017, année où ils avaient affiché le même bilan. Le plan reste inchangé et les armoires sont toujours bien garnies d’espoirs, donc on peut s’attendre à une amélioration, surtout avec le retour de Shane McClanahan pour mener une rotation jeune et encore peu éprouvée. On peut également prévoir une amélioration de cette défensive habituellement fiable, mais qui a failli à la tâche l’an dernier. Les Rays pourront toujours compter sur une multitude de bras éclectiques dans l’enclos de relève pour compenser un manque constant de vedettes. Ils seront une fois de plus dans la course aux Wild Card.
5- Red Sox de Boston (A-/C/D/A-) = 33) : Je l’ai dit l’an dernier, et je le répète : comme d’habitude, Alex Cora a fait surperformer ses Sox en 2024. L’as Garrett Crochet et le vétéran releveur Aroldis Chapman ont été ajoutés pour renforcer le plus gros point faible des Sox : la butte. Le problème, c’est que toute réussite durable au monticule reposera sur le stoppeur Liam Hendriks (qui n’a pas lancé du tout l’an dernier) et sur le nouveau venu dans la rotation, Walker Buehler (qui n’est plus le même, malgré son succès en séries avec les champions de la Série mondiale). Alex Bregman viendra renforcer une attaque déjà redoutable.
L.A. CENTRALE
C(1)-1- Tigers de Detroit (C+/A-/A/B+ = 17) : Ce que nous avons vu des Tigers en seconde moitié de 2024 n'était pas un coup de chance. C'était le début d'une nouvelle tendance. Le refus des organisations de renverser l'emphase Statcast mis sur la vélocité maximale et le taux de rotation rendra les équipes encore plus dépendantes de leurs releveurs à l’avenir. Le succès des Tigers avec une rotation à deux lanceurs a attiré l’attention de toute la MLB, et vous verrez de nombreuses équipes imiter cette approche dans les années à venir, surtout celles avec une profondeur de rotation douteuse. Eh oui, j’ai les Big Cats du super-gérant A.J. Hinch décrochant la tête de série #1 de l’Américaine lors des prochaines éliminatoires.
*(5)-2- Guardians de Cleveland (C-/C-/A+/A = 22) : Les départs du cogneur Josh Naylor et du magicien défensif Andrés Giménez auront un impact, mais la défensive reste globalement très solide, et aucun enclos de relève dans la MLB n’est meilleur que celui des Guardians, mené par M. Automatic, Emmanuel Clase (malgré ses difficultés en séries). José Ramírez reste une menace constante pour le titre de MVP de la L.A. Le favori des foules Big Christmas (Jhonkenzy Noel) tentera de compenser une portion de la puissance perdue avec le départ de Naylor.
3- Twins du Minnesota (B+/B-/B-/D+ = 26) : Les chances des Twins de lutter pour une place en séries reposent sur un seul facteur aussi crucial qu'insaisissable : la santé. Des vedettes productives comme Royce Lewis, Byron Buxton et le lanceur partant Joe Ryan sont de véritables éclopés. Si cette tendance aux blessures à répétition se poursuit pour ces piliers de l’équipe, on peut immédiatement baisser toutes leurs notes d’un ou deux crans, et les Twins deviendront un choix évident pour la quatrième place de la division Centrale.
4- Royals de Kansas City (C+/B-/C-/B+ = 26) : La deuxième moitié de saison 2024 a peut-être été un meilleur reflet du véritable potentiel des Royals pour 2025. Les artilleurs ont surperformé en première moitié de saison, faussant notre évaluation de cette franchise en pleine ascension. Cela dit, ils sont sur une voie accélérée vers la compétitivité, menés par Bobby Witt Jr., le joueur le plus complet du baseball. Cole Ragans apporte de la légitimité à la rotation, et l’enclos de relève est sous-estimé. Si tout se passe bien, ils pourraient réussir un retour dans la danse d’octobre.
5- White Sox de Chicago (D-/D-/D/D = 46) : Si les tristement célèbres Black Sox furent un désastre à cause de leurs magouilles douteuses, les White Sox actuels sont déplorables à la fois sur le terrain et au deuxième étage. Désormais privés de du seul joueur de renom qu’ils avaient (Garrett Crochet), ils ne méritent même pas une ligne de plus dans ce blog.
L.A. OUEST
C(3)-1- Mariners de Seattle (D+/A/B+/B+ = 20 ) : Pas beaucoup de changements à Seattle. Ils ont besoin que leur joueur vedette, Julio Rodríguez, continue à progresser après une seconde moitié de saison 2024 encourageante, car c’est de loin l’alignement de frappeurs le plus faible parmi toutes les équipes projetées comme championnes de division. La direction croit en l'adage "The name of the game is pitching", et dans cette L.A. Ouest affaiblie, l'excellent contingent de lanceurs et la solide défensive des Mariners devraient suffire à compenser leurs lacunes offensives.
2- Astros de Houston (B-/C+/C+/C = 28) : Le bon vieux Alex Bregman a quitté Houston après une brillante carrière. Isaac Paredes prend le relais au troisième but, et Christian Walker s’en vient en renfort crucial pour l’alignement, au premier but. Mais une franchise qui a toujours fièrement affiché un groupe de lanceurs d'exception semble maintenant très ordinaire au monticule. Yusei Kikuchi leur a procuré une belle séquence après son arrivée de Toronto lors de la date limite des échanges, mais il vient de signer avec les Angels de Los Angeles. S’ils parviennent à chauffer les Mariners jusqu'au retour de Cristian Javier pour le dernier droit, peut-être pourront-ils tenter de ravir le championnat de division une fois de plus.
3- Rangers du Texas (C/C-/C-/B = 31) : Les champions du monde d'il y a deux ans ont souffert de la guigne des champions. Pratiquement tous leurs frappeurs ont régressé en 2024, y compris l'un des meilleurs de la MLB, Corey Seager. Est-ce qu'ils vont tous rebondir ? La direction a décidé d'injecter un peu de vie dans un ordre des frappeurs stagnant en signant le frappeur désigné Joc Pederson et en transigeant pour le 1B Jake Burger. Même si tout cela fonctionne, c'est comme le jour de la marmotte sur la butte pour cette franchise, tristement réputée pour sa mauvaise gestion du développement des lanceurs. Même une version 2019 de Jacob deGrom ne saurait secourir cette rotation médiocre.
4- Athletics (D+/C/C/D = 37) : L’équipe sans ville est aussi une équipe sans identité. Les instigateurs du Moneyball ont depuis longtemps perdu le droit-chemin. Les arrivées de Luis Severino et Jeffrey Springs (si en bonne santé) ainsi que leur releveur vedette Mason Miller permettent de donner la note de passage à l’ensemble des bras, mais l’alignement mené par Brent Rooker reste très déficient. Ils vont espérer une persévérance des succès obtenus par JJ Bleday et Shea Langeliers en 2024 et une percée immédiate de la recrue et meilleur espoir, Jacob Wilson.
5- Los Angeles Angels (D+/D/C-/C = 38) : Une autre longue saison attend les fidèles d'Anaheim, mais ce n'est même pas le pire. Leur système de filiales est classé dernier dans les majeures ! Nos condoléances à tous ceux qui se soucient de l'héritage de Mike Trout.
L.N. EST
C(2)-1- Braves d’Atlanta (B/A/A/B = 14) : Traitez-moi de fou (ce ne serait pas la première fois…), mais il semble que les Braves pourraient être encore meilleurs que l'année dernière, malgré les départs des partants Max Fried et Charlie Morton. L’as Spencer Strider, qui a raté toute la saison 2024, devrait revenir en mai, tout comme le MVP de la L.N. en 2023, Ronald Acuña Jr. Reynaldo López aurait possiblement ravi le Cy Young à son coéquipier Chris Sale s'il avait été en bonne santé et Spencer Schwellenbach semble être un talent de premier plan. L’alignement reste l’un des meilleurs, mais il attend un regain de forme d’éléments-clé comme Matt Olson et Austin Riley.
*(5)-2- Phillies de Philadelphie (A/A-/C-/C = 22) : Un échange de releveurs no. 1. Ça résume en gros le mouvement de personnel des Phillies cette intersaison : Jordan Romano remplace Carlos Estévez. Ça veut dire que les Phils seront encore une fois très compétitifs. Bryce Harper et compagnie formeront sans doute l’alignement le plus prolifique en dehors de Chavez Ravine. La rotation, menée par le vétéran infatigable Zack Wheeler, est solide, mais Romano revient d’une opération au coude et le reste de l’enclos est au mieux ordinaire. Pour une prétendante au titre, cette équipe ne brille pas particulièrement en défensive.
3- Mets de New York (A-/C-/C/C+ = 27) : Juan Soto a été la grosse prise du marché des agents libres cet hiver. Il rend un bon alignement encore meilleur, surtout que les Mets ont réussi à ramener le puissant frappeur Pete Alonso au bercail. L’efficacité de la rotation dépendra de la santé de l’as Kodai Senga, ce qui explique ma note en dessous de la moyenne. Le stoppeur Edwin Díaz pourra-t-il maintenir les incroyables progrès qu’il a réalisés lors de sa saison-rebond de 2024 ?
4- Nationals de Washington (D+/C/D+/C- = 37) : Dylan Crews est peut-être classé comme le 4ᵉ meilleur espoir du baseball, mais il est assurément le plus complet, et il fera ses débuts à Washington à un moment ou l’autre cette saison. C’est la bonne nouvelle ; ça et l’éclosion de la star à l’arrêt-court C.J. Abrams. La moins bonne nouvelle, c’est que les Nats sont encore à quelques années d’être compétitifs dans une L.N. Est dominée par un « monstre à trois têtes ».
5- Marlins de Miami (D/D/C/D+ = 40) : Il semble bien que le potentiel qu’on démontrés les Poissons sur le monticule il y a quelques années n’était qu’un mirage. Au moins, l’as Sandy Alcántara est de retour et en pleine forme. Mis à part l’arrêt-court Xavier Edwards, les fans de Miami n’ont pas grand-chose d’autre à se mettre sous la dent.
L.N. CENTRALE
C(3)-1- Brewers de Milwaukee (B+/C/A-/A = 18) : Je commence cette évaluation en précisant qu’elle repose sur un Brandon Woodruff en pleine santé (après une opération à l’épaule) car il permettrait à chaque autre lanceur d’occuper le rôle qui lui convient. L’équipe a produit bien plus de points que prévu l’an dernier, grâce à Jackson Chourio (finaliste pour le titre de recrue de l’année), qui a joué comme un vétéran aguerri. Christian Yelich a également connu sa meilleure saison depuis son titre de MVP en 2018 et sa quasi-défense de ce titre en 2019. C'est sans oublier le jeune champ centre Garrett Mitchell et son impressionnant OPS de .805 en carrière. L’enclos de relève et la défensive ont longtemps été la marque de commerce du Brew Crew, et ils demeurent parmi les meilleurs du baseball.
*(6)-2- Cubs de Chicago (B/B/C-/B = 24) : Soto a été au cœur de la frénésie des agents libres, mais les Cubs ont décroché le gros lot du marché des échanges cette intersaison en Kyle Tucker. Son coup de bâton digne d’un MVP au cœur de l’alignement fera des merveilles aux côtés de Seiya Suzuki et Dansby Swanson. L’acquisition du lanceur partant Matthew Boyd, presque passée inaperçue, fut une décision intelligente qui renforce la profondeur de la rotation. Les releveurs des Cubs n’ont peut-être pas la notoriété de certaines autres équipes, mais le nouvel as Porter Hodge mène un groupe de bras de qualité qui sauront tenir le fort.
3- Cardinals de St-Louis (D+/C-/C/B- = 33) : Difficile de comprendre comment les Cards ont réussi un classement de milieu de peloton en attaque la saison dernière. Paul Goldschmidt (désormais un Yankee) et Nolan Arenado ont tous deux connu la pire saison de leur longue et productive carrière. Cette franchise fière est maintenant en pleine reconstruction, après des années à être les favoris dans une division faible. L’enclos est mené par Ryan Helsley, l’un des meilleurs stoppeurs, mais la rotation dirigée par Sonny Gray n’a plus rien d’intimidant.
4- Reds de Cincinnati (C-/C-/C-/D = 33) : Les Reds sont l’une des deux seules équipes auxquelles j’ai attribué une note sous la moyenne (C- ou pire) dans chacune des quatre catégories, l’autre étant les White Sox, dont la situation est carrément embarrassante. L’acquisition de Brady Singer a presque permis à la rotation d’atteindre un niveau respectable, mais l’incertitude qui plane sur les trois derniers postes fait toute la différence. Elly De La Cruz est en train de devenir une superstar, mais il a besoin de soutien de sources autres que de Spencer Steer pour que cet alignement parvienne à effrayer les lanceurs. Finalement, Alexis Díaz doit retrouver sa magie en tant que releveur no. 1 et les gants doivent compléter plus de jeux.
5- Pirates de Pittsburgh (D+/C/D/D+ = 34) : Paul Skenes est arrivé, et beaucoup le voient déjà comme favori pour remporter le Cy Young, un an après avoir été nommé recrue de l’année ! Lui et l’autre phénomène, Oneil Cruz, sont les seuls véritables points positifs au sein d’un effectif autrement composé de vétérans de second plan et de jeunes espoirs en développement. Le système semble en bonne santé, mais cette franchise sera stagnante tant que les jeunes loups n’auront pas tous fait le saut et ne seront pas prêts à contribuer.
L.N. OUEST
C(1)-1- Dodgers de Los Angeles (A+/A+/A/A = 6) : Seul le baseball permet à un champion en titre d’améliorer à nouveau son effectif pendant la saison morte. Si les Dodgers représentaient un rouleau-compresseur en 2024, je ne sais même pas comment les qualifier cette année. Une certitude absolue ? L’an dernier, je les croyais imbattables, et pour une fois, j’ai eu raison ! Ajouter un autre phénomène japonais comme Roki Sasaki à la rotation, en plus de Shohei Ohtani éventuellement, sans oublier le double vainqueur du Cy Young Blake Snell, ça frôle l’indécence. Sauf blessure, cette édition des Bleus pourrait bien flirter avec le record absolu de 116 victoires.
*(4)-2- Padres de San Diego (B+/B/B+/D+ = 23) : Le « metteur de table » de luxe Tanner Scott est parti chez les rivaux californiens, les Dodgers, mais avec le trio Robert Suarez (stoppeur), Jason Adam et Jeremiah Estrada, l’enclos reste entre de très bonnes mains. Cependant, les départs de Ha-Seong Kim, excellent en défensive, et du voltigeur Jurickson Profar, qui connaît une éclosion tardive, vont se faire sentir. Rien que ce groupe ultra-talentueux ne puisse surmonter, à condition que Fernando Tatis Jr. reste en bonne santé, que Xander Bogaerts maintienne le retour en forme qu’il a démontré en fin de saison et que Manny Machado reste motivé d’avril à septembre.
3- Diamondbacks de l’Arizona (A/B+/D/C- = 26) : Corbin Burnes fut une grosse prise pour une rotation qui avait besoin d’un as capable d’accumuler les manches et d’épauler le solide duo Zac Gallen-Merrill Kelly. Josh Naylor remplace Christian Walker au premier but, où il apportera une production offensive similaire, mais pas le même gant ! En revanche, il n’y a pas de véritable remplaçant pour le FD Joc Pederson et son impressionnant OPS+ de 151. L’enclos de relève a perdu beaucoup de son éclat de 2023, ce qui explique en grande partie pourquoi les D-Backs sont passés du titre de champions de la Nationale à une absence des séries. Attendez-vous à un gros retour en force de la superstar Corbin Carroll.
4- Giants de San Fransisco (C+/C/C/C- = 32) : Le moins qu’on puisse dire est que les Giants sont une équipe très équilibrée. Le problème, c’est qu’ils sont moyens partout, et cela ne fait pas d’eux un prétendant au titre. L’as Logan Webb sort d’une saison décevante, et Robby Ray revient d’une opération Tommy John. L’alignement est composé de joueurs corrects et polyvalents qui ne sortent pas du lot, mais qui forment une attaque étonnamment productive. Matt Chapman a retrouvé du dynamisme dans son bâton en 2024. Si les Giants parviennent à exploiter pleinement le potentiel du voltigeur Jung Hoo Lee en MLB, cela pourrait booster à la fois l’attaque et la défensive.
5- Rockies du Colorado (C/D-/D/C+ = 38) : Tout comme du côté sud de Chicago, il n’y a tout simplement pas grand-chose sur quoi les fans de la « Mile-High City » peuvent nourrir de grands espoirs. Saison après saison, l’équipe présente un ordre de frappeurs correct, mais une situation catastrophique au monticule. Il y a bien le facteur d'altitude qui empêche les Rockies d’attirer des artilleurs agents libres de renommée, mais comment se fait-il que l’organisation ne produise jamais de bons bras à l’interne ? Lorsque German Marquez, qui revient d'une opération Tommy John en 2023, est censé être votre as, vous savez que l'été va être long. Côté plus rose, l’arrêt-court Ezequiel Tovar semble être en voie de devenir une vraie star.
L’ALLURE DES SÉRIES
Que serait un aperçu de la saison sans y aller jusqu’au bout avec un pronostic pour les séries ? Je sais très bien que c’est un suicide réputationnel, mais ce blog ne serait pas aussi amusant à écrire si je ne m’élançais pas avec abandon, alors allons-y…
L.A. Wild Card
(6) Blue Jays éliminent (3) Mariners
(4) Yankees éliminent (5) Guardians
L.A. Division
(2) Orioles éliminent (6) Blue Jays
(1) Tigers éliminent (4) Yankees
A.L.C.S.
(2) Orioles éliminent (1) Tigers
L.N. Wild Card
(6) Cubs éliminent (3) Brewers
(5) Phillies éliminent (4) Padres
L.N. Division
(2) Braves éliminent (6) Cubs
(1) Dodgers éliminent (5) Padres
N.L.C.S.
(1) Dodgers éliminent (2) Braves
Série mondiale 2025
L’an dernier, j’ai enfin vu juste en prédisant que les Dodgers allaient triompher, après avoir échoué dans leur quête du titre depuis la saison raccourcie de 2020, et ce, malgré des dépenses largement supérieures à celles de toute autre franchise !
Alors, pourquoi commettre l’erreur de parier contre eux maintenant ? Surtout quand je suis convaincu qu’ils ont davantage creusé l’écart avec la deuxième meilleure équipe, les Braves. À moins d’une avalanche de blessures jamais vue (étant donné la profondeur de leur effectif), je ne vois aucun scénario dans lequel un adversaire pourrait les battre dans une course à trois victoires, et encore moins à quatre, en octobre prochain.
Ce sera une nouvelle étape franchie pour les jeunes, ambitieux et ascendants Orioles. Ils apprendront encore davantage en atteignant l’événement ultime du sport, mais au final le bulldozer qu’est l’équipe étoile des Dodgers sera tout simplement trop puissant pour eux.
Pendant que je regarde le premier match de la Tokyo Series entre les Dodgers et les Cubs, je vous souhaite un excellent Playball 2025 !
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