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MLB 2020 : PRÉVOIR L’IMPRÉVISIBLE

  • Publié le
  • Par Carl Lemelin
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MLB 2020 : PRÉVOIR L’IMPRÉVISIBLE

Prédire ce qui arrivera au baseball en 2020 est une tâche (presque) impossible.

Par où commencer ? Tant de choses ont changé depuis que les Nats ont remporté en octobre dernier le premier championnat de la Série Mondiale pour l’organisation des anciens Expos.

Mis à part les nombreux mouvements de personnel habituels qu’un pronostiqueur doit considérer à l’aube d’une nouvelle saison, 2020 vient rajouter quelques impondérables sans précédent : une saison sprint de 60 matchs, les adversaires limités aux divisions de même régions des deux ligues (Est vs Est, etc.), un nouveau système pour les séries qui verra 16 équipes se qualifier pour le tournoi automnal (8 de chaque ligue) et l’incertitude générale liée à la santé des joueurs dans cette époque de la COVID-19.

C’est sans mentionner une équipe qui ne pourra même pas jouer dans son propre stade (Blue Jays), ou certains joueurs qui ont choisi (ou choisiront) de ne pas jouer en raison des soucis de santé entourant la pandémie.

La seule façon d’y voir clair dans tout ce chaos est de commencer par séparer les clubs clairement « élite » des « pauvres » quant au niveau de talent qu’ils possèdent. Il sera ensuite possible d’isoler les équipes de milieu de peloton et de tenter d’identifier les gagnants dans ces courses aux séries plus achalandées en 2020.

Je crois qu’il existe 3 facteurs qui influenceront cette saison historique de façon beaucoup plus significative qu’à l’habitude :

  • Force adverse : surtout pour ces clubs de milieu de peloton, le nombre de matchs joués contre les équipes « pauvres » pourraient faire la différence;
  • Profondeur : à cause de la COVID et parce que chaque match raté en raison de blessure en vaudra 2.7 d’une saison de 162 matchs;
  • L’enclos : même avant la pandémie, les releveurs exerçaient de plus en plus d’impact dans les matchs, mais avec des équipes qui voudront conserver leurs meilleurs bras partants pour une première ronde des séries 2 de 3, la qualité de l’enclos n’aura jamais été aussi cruciale.

LE CLUB « ÉLITE »

Ce sont les équipes sur lesquelles je gagerais ma vie de voir en séries. Ils n’ont aucune faiblesse apparente et débordent de talent dans une ou deux sphères du jeu : Dodgers de Los-Angeles, Yankees de New York et Twins du Minnesota.

Avouons-le, les Dodgers et Yankees sont les deux vrais superpuissances, mais les Twins sont inclus dans le groupe grâce au fait qu’ils affronteront les Royals, Tigers et Pirates dans 25 de leurs matchs, facilitant grandement leur voie vers le sommet de la Centrale de l’Américaine.

Les Dodgers ajoutent le nouvel homme de 426,5M $ Mookie Betts à un alignement des frappeurs déjà de calibre tout-étoile. Ils perdent le candidat au Cy Young Hyun-Jin Ryu au marché des agents libres (Blue Jays), mais profiteront d’une première saison complète de leur jeune partant prodige de deuxième année Dustin May. Même avec un enclos juste au-dessus de la moyenne, ils possèdent tout simplement la plus belle collection de talent des majeures.

Les Yankees sont bien bâtis à partir du système, n’ont perdu personne d’un alignement qui n’était qu’à un circuit du record de 307  établi en 2019 par les Twins, et finiront peut-être enfin par obtenir une saison complète de leurs tours jumelles (Aaron Judge et Giancarlo Stanton). Ai-je oublié de mentionner cette « subtile » acquisition du gagnant du trophée Cy Young, Gerrit Cole ?

LES « PAUVRES »

On ne perdra pas trop d’espace éditorial sur ces franchises en voie de développement, mais puisqu’elles vont avoir un impact sur l’équilibre du pouvoir à même la « Quatrième division » (i.e. la course « Wild Card » aux 7e et 8e as) dans chaque ligue, c’est important de les identifier : Orioles de Baltimore, Giants de San Francisco, Tigers de Détroit, Mariners de Seattle, Pirates de Pittsburgh, Royals de Kansas City, Marlins de Miami et Rockies du Colorado.

Meilleure chance à eux dans deux ou trois ans ! Ce qui est important de retenir est que 2 d’entre elles sont dans l’Est et 3 chacune dans les divisions Centrale et Ouest, les plus faibles d’entre elles œuvrant dans la Centrale.

FAVORIS ET PRÉTENDANTS

D’abord, identifions les autres équipes (à part les Dodgers, Yankees et Twins) avec le niveau de talent nécessaire permettant de croire de façon réaliste à leur chance de remporter la Série mondiale : Rays de Tampa Bay, Astros de Houston, A’s d’Oakland, Braves d’Atlanta et Nationals de Washington.

Les Rays possèdent le meilleur personnel d’artilleurs du baseball et leur alignement offensif est rempli de jeunes vedettes sous-estimées, un mélange explosif durant une si courte campagne. Les Astros perdent Cole dans leur rotation, mais restent les meilleurs dans l’Ouest de l’américaine. Les A’s peuvent rivaliser de profondeur avec n’importe quelle formation à l’attaque et présentent une combinaison intimidante de bras de l’enclos à leurs adversaires. Les Braves sont jeunes, dynamiques et ne devraient que s’améliorer. Les Nats, champions en titre, ont tombé d’un échelon en soustrayant le candidat au titre de joueur-le-plus-utile Anthony Rendon (signé comme agent libre par les Angels de LA). Ce sont les vrais aspirants au titre.

Avec 8 aspirants et 8 équipes trop « pauvres » (que j’ai complètement éliminé de l’équation), il nous reste donc 14 équipes qui se disputeront les 8 autres laissez-passer en séries.

Puisque la Centrale de la Nationale, même si c’est la division la mieux balancée, est la seule sans un aspirant légitime au championnat de la Série mondiale, il est possible d’entrevoir n’importe quelle des Cards de St-Louis, Reds de Cincinnati, Brewers de Milwaukee ou Cubs de Chicago se classer premier et deuxième et obtenir les deux places en séries automatiques de cette division.

Quant au portrait « Wild Card » dans la Nationale, sauf les Mets de New York et leur solide rotation de partants et puissant alignement de frappeurs, les autres formations dans la bataille qui ne sont pas de la Centrale sont considérablement moins talentueuses.

Rappelons-nous que les trois maillons faibles des divisions centrales forment le groupe le plus facile à battre. Conséquemment, j’avancerais qu’au moins une des deux passes « Wild Card » de la Nationale ira à l’une des équipes de la très compétitive division Centrale. Les prometteurs Padres de San Diego et Diamondbacks de l’Arizona devraient être dans une lutte serrée pour la deuxième position dans l’Ouest, loin derrière les Dodgers bien-sûr.

Dans l’Américaine, malgré la perte de l’as Corey Kluber, les Indians de Cleveland devrait tout de même devancer la jeune formation des White Sox de Chicago pour le second rang de la Centrale. Accordons aux ChiSox un des laissez-passer « Wild Card », accompagné des Angels de Los-Angeles, renforcis par l’addition de Rendon au milieu de l’ordre des frappeurs et par une saison complète à double rôle du lanceur/frappeur désigné Shohei Ohtani. Les Red Sox de Boston et Blue Jays de Toronto sont les négligés qui pourraient dénicher l’une des dernières places en séries, mais pour eux TOUT devra s’aligner à merveille.

Et les séries ? Je vois bien les Rays et leur formation très polyvalente se laisser transporter par leur enclos dominant et vaincre de justesse les redoutables Dodgers en Série mondiale 2020. Ça voudrait dire que le Trophée du commissaire passerait de l’ancienne franchise de Montréal à celle qui pourrait éventuellement être la prochaine.

Voici ma prédiction du classement (les 2 premiers de chaque division plus 2 « Wild Card* » accèdent aux séries dans chaque ligue) :

NATIONAL LEAGUE

AMERICAN LEAGUE

Est

Est

Braves d’Atlanta

Yankees de New York

Nationals de Washington

Rays de Tampa Bay

Mets de New York*

Blue Jays de Toronto

Phillies de Philadelphia

Red Sox de Boston

Marlins de Miami

 

Orioles de Baltimore

 

Centrale

Centrale

Cardinals de St-Louis

Twins du Minnesota

Reds de Cincinnati

Indians de Cleveland

Brewers de Milwaukee*

White Sox de Chicago*

Cubs de Chicago

Royals de Kansas City

Pirates de Pittsburgh

 

Tigers de Détroit

Ouest

Ouest

Dodgers de Los-Angeles

Astros de Houston

Padres de San Diego

A’s d’Oakland

Diamondbacks de l’Arizona

Angels de Los-Angeles*

Rockies du Colorado

Rangers du Texas

Giants de San Francisco

Mariners de Seattle

 

Tenter de prédire une saison de 162 matchs est un exercice périlleux et souvent futile. Une saison de 60 matchs ajoute encore plus d’incertitude, alors vous allez me le pardonner si je suis dans le champ avec deux ou trois de mes choix.

Espérons seulement que la saison peut être complétée au moins. Comme ça, je pourrai me vanter… ou aller me cacher dans une caverne !

Quelles sont vos prédictions pour cette saison unique qu’on n’oubliera jamais ?

N’hésitez pas à commenter ici-bas.

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