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FORCES EN PRÉSENCE : VERS LES SÉRIES MLB

  • Publié le
  • Par Carl Lemelin
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FORCES EN PRÉSENCE : VERS LES SÉRIES MLB

Le nouveau format des séries de la MLB annonce du baseball exaltant pendant la course au tournoi automnal !

 

Grâce au nouveau format des éliminatoires cette saison, la MLB a créé un environnement qui produira des septembres plus remplis de suspense qu’un classique de Hitchcock et de hauts et de bas pour chaque base partisane que le pouls d’un participant de La Roue Chanceuse !

Le raisonnement derrière l’ajout d’une équipe « Wild Card » dans chaque ligue était d’inclure plus de marchés dans la course aux séries et, conséquemment, plus de regards tournés vers la MLB alors que la saison de la NFL s’amorce.

Je supporte cette idée. Le baseball demeure le sport majeur qui donne le moins de laissez-passer pour le tournoi ultime, ce qui devrait apaiser les traditionnalistes. Je crois que d’ordinaire ceci permettra à environ 60 % des équipes d’encore pouvoir aspirer à une place en séries à l’approche du dernier mois de la saison régulière.

Mais pas cette année. 2022 est une exception à cette règle, alors qu’il semble y avoir une division 50-50 bien définie entre les aspirants et les sans-espoirs.

À un mois de la fin et un groupe de 12 participants toujours à déterminer, à moins d’un revirement digne d’un conte de Disney, seulement 15 formations peuvent encore rêver. Voici mon humble tentative de déterminer qui détient la voie la plus réaliste vers un titre en début novembre.

LA MÉTHODE

Avec cinq mois de données parmi lesquelles puiser, la seule façon de prédire l’avenir est d’analyser le passé. J’ai décidé de mettre l’emphase sur 6 statistiques d’équipe qui procurent la meilleure vue d’ensemble de chaque formation en lice et qui permettent d’évaluer leurs chances respectives d’offrir un niveau de performance ultime au moment le plus opportun.

OPS+ : Statistique avancée qui mesure l’efficacité offensive générale d’une formation en contextualisant l’OPS standard (y incorporant les effets du stade local et de la force relative des adversaires au calendrier) et en le simplifiant à un pourcentage relatif, un score de 100 représentant un OPS+ moyen, plus de 100 étant supérieur à la moyenne.

MPM : La statistique la plus révélatrice quant à la performance générale au monticule.

Defensive Runs Saved (DRS) : Une autre innovation provenant du mouvement analytique qui révèle le nombre de points soustraits à l’adversaire par la défensive. Contrairement à la statistique traditionnelle mesurant le pourcentage de jeux réussis, celle-ci tient compte des jeux extraordinaires accomplis de l’extérieur de la zone standard d’un joueur et crédite également le bon positionnement sur le losange.

Efficacité défensive (Deff) : Un complément à la dernière, cette statistique reflète simplement le pourcentage des balles en jeu qui sont converties en retrait. Une moyenne des rangs de ces deux indicateurs défensifs procure un bon baromètre du travail d’une équipe avec le gant.

WHIP de l’enclos (BuWHIP) : Il existe d’autres indicateurs d’un bon enclos de releveurs, mais essentiellement, tout ce qu’un gérant demande à ses lanceurs de relève est d’allouer le moins de passes gratuites et de coups sûrs possible.

Inherited Runners Scored (IRS) : Le pourcentage des coureurs hérités par un releveur qui finissent par croiser le marbre. C’est là que les hommes de l’enclos justifient leur chèque de paye. Habituellement, un taux élevé de retraits sur des prises et un bas taux de buts sur balles aident à bien se classer dans cette catégorie.

PROCESSUS D’ÉLIMINATION

L’une des découvertes majeures de la révolution statistique qu’a engendrée le fameux Bestseller Moneyball de Bill James fut celle qui établit de façon définitive l’impact pratiquement équivalent de tous les aspects du jeu (attaque, défensive et lanceurs) sur l’issue de matchs et de saisons.

Et dans les séries, seules les meilleures formations croisent le fer, signifiant que toute faiblesse majeure sera exploitée par l’adversaire, ne laissant à l’équipe faillible aucune chance légitime de se rendre jusqu’au bout.

Des 15 formations qui ont encore une chance réaliste de remporter la Série mondiale, commençons par éliminer d’entrée de jeu celles qui présentent des lacunes évidentes, telles qu’en témoignent les statistiques mentionnées plus haut. Selon mon évaluation, tout rang MLB 20e ou pire dans l’une ou l’autre des 6 catégories devrait être fatal aux chances d’une organisation d’accéder au dernier tour (les rangs problématiques en rouge).

Mets de New York (Rg OPS+-8, MPM-5, DRS-19, Deff-18, BuWHIP-19, IRS-29) – Vous allez me dire que c’est absurde d’éliminer l’équipe qui détient la troisième fiche des majeures dès le départ, mais ils sont classés avant-derniers quant au pourcentage des coureurs que les releveurs permettent de croiser le marbre. On sait tous d’expérience que ceci n’annonce rien de bon pour octobre ! Edwin Diaz et Adam Ottavino s’occupe bien des dernières manches, mais lors d’un 4-de-7 contre la crème de la crème il est impératif de posséder un pont lorsqu’un partant échoue à la tâche.

Cardinals de St-Louis (1, 17, 5, 7, 11, 21) – La même faille fatale ici que pour les Mets. Au moins, le WHIPenc des Cards suggère qu’ils ont joué de malchance cette saison, allouant possiblement plusieurs points sur des retraits, mais l’absence d’un véritable as dans l’enclos ne m’inspire pas confiance de voir évoluer la troupe d’Oliver Marmol en novembre.

Phillies de Philadelphie (10, 7, 27, 19, 24, 19) – Deux gros signaux d’alerte pour les Phils, pas suffisamment de jeux réussis pour alléger l’achalandage sur les sentiers ou de releveurs de qualité pour empêcher les coureurs de marquer.

Padres de San Diego (13, 16, 22, 14, 15, 28) – Copiez les commentaires ci-haut. Nous pouvons aussi rajouter le chaos chimique que semblent avoir créé les transactions de la date limite, ou bien les frasques de Fernando Tatis Jr, suspendu pour dopage, ou encore la chute vertigineuse de Josh Hader, passé du meilleur releveur au pire en quelques mois seulement.

Blue Jays de Toronto (4, 15, 6, 20, 14, 3) – Les indicateurs révèlent que les fondations des Jays sont solides en général. Leur défensive est athlétique et, par conséquent, réussi plusieurs jeux spectaculaires, mais rate également trop de jeux de routine. Mes excuses au « Jays Nation », mais ce n’est pas la façon de se rendre bien loin au cours du long tournoi d’automne.

Orioles de Baltimore (21, 9, 8, 21, 8, 10) – Les mêmes difficultés en défensives que les Jays pour la surprise de la saison 2022, mais on peut rajouter le manque de punch en attaque à la liste des raisons expliquant un court séjour au baseball d’automne, s’ils réussissent à se tailler une place à la danse.

Twins du Minnesota (6, 20, 11, 9, 17, 15) – Les Twins possèdent un alignement des frappeurs intimidant, mais leur enclos ordinaire ne parviendra pas à compenser pour une rotation médiocre.

CLASSEMENT DE L’ÉLITE

Il nous reste donc un groupe élite de 8 équipes qui ne démontrent aucune faiblesse apparente. Nous comparons maintenant des niveaux d’excellence, alors faisons le décompte (les rangs top-5 en vert).

8- Brewers de Milwaukee (9, 11, 9, 11, 13, 8) – La seule formation de ce décompte qui n’occupe pas actuellement une place en séries. Ils pourraient toujours y accéder, mais leurs rangs suggèrent qu’ils y seraient l’un des participants les plus faibles.

7- Guardians de Cleveland (16, 10, 4, 6, 4, 13) – Voici mon premier candidat Cendrillon ! Leur rotation est loin de faire partie de l’élite, mais une défensive et un enclos élite sont habituellement des éléments qui génèrent des contes de fée en octobre. Cependant, il n’y a peut-être pas assez de viande dans l’alignement autour de Jose Ramirez pour faire peur à un adversaire bien nanti sur la butte.

6- Braves d’Atlanta (7, 3, É15, 16, 7, 16) – Des rangs solides pour les champions en titre, mais seul le groupe de lanceurs partants peut être classé parmi l’élite. Ceci me fait hésiter à les placer parmi les 5 favoris, malgré leur dossier 80-51, bon pour la 4e place au classement général. Difficile de répéter comme champion de nos jours !

5- Mariners de Seattle (11, 13, 7, 4, 2, 1) – Après un début de saison très peu convaincant, la seule franchise à ne pas avoir participé à une Série mondiale a ouvert la machine depuis le 1er juillet (35-16). Tous les indicateurs-clé sont là pour affirmer qu’ils sont une vraie menace. Leurs releveurs sont méconnus, mais forment l’un des deux meilleurs enclos du baseball. Le seul point d’interrogation est la rotation de partants, mais la défensive est là pour offrir son support et l’addition d’un Mitch Haniger en santé au milieu de l’alignement donne un coup de pouce supplémentaire à une attaque déjà performante.

4- Rays de Tampa Bay (12, 6, 14, 8, 5, 4) – Quoi de neuf ? Les favoris du mouvement analytique font tout bien ! C’est sans surprise qu’ils soient considérés comme de sérieux prétendants au titre dans une analyse basée sur les statistiques. Et pouvez-vous imaginer ce que sera cet enclos lors du retour au jeu de Tyler Glasnow ? Ah oui, Randy Arozarena semble avoir retrouvé ses moyens au moment le plus opportun. Le retour de Wander Franco est toujours incertain, mais n’a pas été écarté.

3- Astros de Houston (5, 2, 3, 3, 6, 12) – Eh oui, les gros méchants figurent encore parmi les favoris. Tout sauf leur enclos est classé dans l’élite, et ce malgré le fait qu’Alex Bregman, Kyle Tucker et Yuli Gurriel aient tous performés en-deçà des attentes. L’expérience collective des Stros en série leur concède un avantage contre tout compétiteur, sauf le premier de classe sur cette liste.

2- Yankees de New York (3, 4, 1, 2, 3, 7) – Le retour sur Terre des Bombers en deuxième moitié de calendrier était à prévoir puisqu’ils avaient accumulé une avance ridicule au premier rang de la division la plus puissante du baseball. Mais tous les indicateurs demeurent positifs. Malgré leur dossier au 5e rang MLB (79-52), les Yanks se classent 2e quant au différentiel de points (+195). La vedette Garrett Cole est connue de tous, mais la profondeur de la rotation est peut-être leur atout le plus sous-estimé.

1- Dodgers de Los Angeles (2, 1, 2, 1, 1, 2) – J’aimerais bien ressortir un argument astucieux plaidant la cause d’un autre favori pour la Série mondiale, ressortir du lot parmi les autres analyses des forces en présence. Mais force est d’admettre que les rangs en vert parlent d’eux même. À moins que vous vouliez rajouter l’époustouflante série de 41-9 qu’ils viennent de traverser. Ne pas avoir les gars de SoCal comme favoris ultimes effacerait toute crédibilité dont pourrait bénéficier cet exercice.

*Les statistiques sont en date du 31 août

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