APERÇU DE LA SAISON 2023 DE LA MLB

• Publié le 6 avril 2023
• Par Carl Lemelin
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Le printemps représente l’espoir renaissant, mais même si chaque équipe part à 0-0, nous savons tous qui sont les favoris… Ou peut-être pas ?

Le printemps vient à peine d’arriver et le « Spring Training » se termine. Ironique, n’est-ce pas ? La Classique mondiale de baseball nous a donné un avant-goût d’action significative et hautement dramatique avec sa meilleure édition jusqu’à présent, qui s’est soldée par un troisième titre pour les Japonais, un record.

Mais le temps est venu de se préparer pour la meilleure journée de l’année de tout partisan de baseball, l’ouverture de la saison ! Afin de vous aider à vous y rendre, je vais parcourir chaque équipe en tentant de prédire le classement de chaque division, les participants aux séries et même, pour avoir l’aperçu complet, l’allure du tournoi automnal.

Une étape à la fois, je dois d’abord vous résumer l’ensemble des nouveaux règlements qu’à institué la MLB en vue de la campagne de 2023. Certains risquent d’avoir un impact majeur sur l’allure du jeu et je crois fermement que tous auront un effet très bénéfique sur la qualité du spectacle pour nous tous.

NOUVELLES RÈGLES, PLUS D’ACTION !

Si vous connaissez quelqu’un qui ne suit pas le baseball, il ou elle vous dira que c’est un sport trop lent, où il y a trop de temps morts et que les matchs sont trop longs. En résumé, c’est un sport trop ennuyant à leurs yeux.

Pour les amateurs de la MLB, le terme « ennuyant », lorsqu’on parle de baseball, est l’équivalent d’un blasphème. Toutefois, force est d’admettre que la récente tendance de matchs à retraits sur des prises, buts sur balles et circuits incessants que la MLB nous a offert sous la prédominance actuelle de l’ère analytique a fait plonger la valeur de divertissement du baseball.

Si vous êtes comme moi, vous appréciez la stratégie qui a toujours été un aspect captivant du baseball. Malheureusement, la philosophie « Moneyball » prédominante qui s’est emparée des bureaux de la MLB et qui a fait la preuve de la valeur de chacun des 27 retraits à la disposition de chaque équipe, a presque relégué aux oubliettes la plupart des stratégies offensives traditionnelles du baseball.

Amortis sacrifices ? Donner un retrait gratuit à l’adversaire pour avancer de 90 pieds n’est plus acceptable. De toute façon, les lanceurs ne frappent plus (à moins de s’appeler Shohei Othani, et personne ne va lui demander d’exécuter un amorti).

Vols de buts et court-et-frappe ? Avec le nouvel emphase mis sur contrer les coureurs, entre les techniques modernes des lanceurs, les receveurs plus athlétiques et les temps de relais plus courts, la course sur les buts est l’ombre de ce qu’elle était. En fait, le meneur des buts volés de la MLB n’a même pas atteint le plateau des 40 dans 3 des 6 dernières saisons.

Moneyball a aussi démontré que les organisations devraient rediriger leur attention de la moyenne au bâton plutôt vers la moyenne de présence sur les buts et la moyenne de puissance lors de l’évaluation de la valeur des joueurs offensifs. Ceci a mené à la révolution « launch angle/spin rate » dont nous sommes présentement témoins qui produit davantage de circuits, de buts sur balles, de retraits sur des prises, et beaucoup moins de balles en jeu.

En résumé, tout ceci se traduit en beaucoup moins d’action sur les sentiers et en défensive où les meilleurs athlètes du baseball ont l’occasion de s’exprimer et ainsi ajouter à la qualité esthétique du jeu.

ON TE LÈVE NOS CHAPEAUX, MLB !

La MLB se devait de réagir et donnons leur tout le crédit, ils semblent avoir tiré toutes les bonnes ficelles avec ces nouveaux règlements. Si l’objectif était d’accroître la qualité du spectacle offert, trois problématiques devaient clairement être abordées : la durée des matchs, le niveau d’action durant les matchs et une nouvelle emphase sur l’athlétisme de ses joueurs vedettes.

Voici les nouveaux règlements pour 2023 :

• Lancers chronométrés : le temps entre chaque lancer et présence sera limité, accélérant le jeu et éliminant les longs moments sans action.
• Déplaquages limités pour lanceurs : les lanceurs seront limités à 3 déplaquages par apparition au bâton, accélérant davantage le jeu et procurant aux coureurs un avantage marqué dans le jeu de chat et souris avec les artilleurs soucieux de limiter la course sur les buts de l’adversaire.
• Buts plus grands : les buts passent de 15 pi 2 à 18 pi 2 (certains les ont déjà appelés « boîtes à pizza »). La MLB a soumis des raisons de sécurité ici, mais combiné aux déplaquages limités, ceci aura assurément comme résultat une hausse significative des tentatives de vols de but, en considérant que les marchants de vitesse auront 4,5 pouces de moins à parcourir.
• Défensives spéciales interdites : celui-ci avait été un sujet de discussion depuis quelques années dans les coulisses. L’approche « launch angle » des frappeurs a forcé les défensives à s’ajuster en plaçant un joueur d’avant-champ de plus du côté où le frappeur tire la balle. Et la stratégie fonctionne, statistiques à l’appui. Ceci a un effet négatif sur les moyennes au bâton et diminue la circulation sur les sentiers. Comme promoteur de l’aspect tactique du baseball, je dois avouer que j’hésitait à donner mon appui à cette décision, mais j’en suis venu à la conclusion que la règle pourrait bien ramener le frappeur de contact, ce traditionnel no. 2 dans l’ordre des frappeurs qui peut remporter la couronne de la moyenne au bâton et qui représente un candidat idéal pour donner le signal du court-et-frappe, injectant de la stratégie et une dose d’action sur les buts.

PRÉDICTIONS AUDACIEUSES

Tenter de prévoir ce qui va se passer pendant un marathon de 162 matchs est toujours un projet risqué, surtout au baseball, un sport propice à des séquences heureuses et disettes prolongées et inexplicables, sans compter les nombreuses blessures persistantes d’une dure saison de la MLB.

Mais c’est trop plaisant de constater à quel point on avait raison (ou pas, dans la majorité des cas) lorsqu’on regarde en arrière au mois de novembre. Alors, voici ma tentative d’atteindre l’immortalité.

Entre parenthèses sont les notes accordées à chaque équipe pour : l’alignement / la rotation / l’enclos des releveurs / la défensive.

Je considère chacune de ces catégories tout aussi cruciales aux chances de succès d’une formation, alors je leur ai accordé la même valeur et ensuite converti les notes accordées en valeur numérique selon l’échelle suivante : A+=1, A=2, A-=3, B+=4, B=5, B-=6, C+=7, C=8, C-=9, D+=10, D=11, D-=12. Donc, plus le score est bas, meilleure est la note d’équipe, C représentant la moyenne.

J’ai également pris en considération les blessures à long terme aux joueurs-clé comme Jose Altuve, Edwin Diaz et autres lors de l’exercice.

C- Champion de division (Rang au niveau de la ligue)

*Indique une équipe « Wild Card » (Rang au niveau de la ligue)

L.A. EST

1- C(2) Yankees de New York (A-/A/C+/A = 14): Ajoutez Carlos Rodon et 100 manches et plus de Luis Severino à une rotation déjà solide et vous obtenez une version encore plus redoutable des Yankees que celle qui a remporté le championnat de division il y a un an.

2- *(5) Rays de Tampa Bay (B-/A-/A/B+ = 15): L’éternel « petit train va loin » continue de développer des bras et cette saison ne fera pas exception. Combinez une rotation d’élite qui coûte une fraction de ce que paient leurs rivaux à un enclos qui change la perspective d’un frappeur à chacune de leurs apparitions et vous obtenez la recette du succès année après année.

3- *(6) Blue Jays de Toronto (A+/B-/C+/B- = 20): Un alignement offensif parmi les 2 meilleurs des majeures auquel ils ont ajouté deux voltigeurs défensifs d’élite en Kevin Kiermaier et Daulton Varsho. La rotation est solide, mais l’enclos n’a toujours pas la profondeur qu’affichent certaines autres formations aspirantes.

4- Red Sox de Boston (B/D+/B-/D = 32): L’attaque fera peur aux lanceurs adverses, mais il leur sera impossible de marquer assez de points pour couvrir ce que leur terrible groupe d’artilleurs allouera. Au moins, Kenley Jansen devrait les aider à remporter un peu plus de matchs serrés.

5- Orioles de Baltimore (B-/C-/C/C- = 32): Les sur-performeurs de 2022, Les O’s n’ont pas encore l’étoffe nécessaire pour répéter leur exploit de la première moitié de saison l’an dernier, mais sous le leadership d’Adley Rutschman et Gunner Henderson, cette franchise pourrait bien être sur la voie rapide vers la compétitivité !

L.A. CENTRALE

1- C(3) Guardians de Cleveland (B+/B/A-/B+ = 16): Une approche renouvelée favorisant de développement à l’interne et une emphase sur l’analytique et les Guardians semblent bien en voie de devenir les nouveaux Rays. La différence est qu’ils n’ont pas à rivaliser avec les Yankees et Blue Jays pour remporter le championnat de division. Avec Emmanuel Clase et James Karinchak, l’enclos est parmi les meilleurs.

2- White Sox de Chicago (A/B+/C-/C- = 24): Comme mentionné lors de l’aperçu de la saison passée, ils possèdent tout le talent nécessaire pour remporter cette division. Contrairement à l’an dernier, s’ils veulent accomplir cet objectif, tous devront jouer à la hauteur dudit talent. Peut-être qu’un changement de gérant fut exactement le remède prescrit ?

3- Twins du Minnesota (C+/C/B+/C = 27): L’ultime équipe monsieur tout le monde, les Twins devraient flirter avec la marque de .500 toute la saison avec une attaque qui doit se fier un peu trop sur des vedettes ayant des problèmes de santé (Byron Buxton and Carlos Correa), ainsi que des bras et une défensive très moyens. Ils souffrent également d’un manque de profondeur généralisé.

4- Tigers de Détroit (D/B-/D+/C = 35): Les points marqués se feront rares pour les Gros Chats de Motown. C’est une reconstruction longue et pénible pour les partisans des Tigers, mais ils le font de la bonne façon avec plusieurs bras prometteurs qui s’en viennent. La tournée d’adieu de Miguel Cabrera est une bonne raison de les surveiller cette saison.

5- Royals de Kansas City (C-/D/C-/D = 40): Bobby Witt Jr, Salvador Perez, Vinnie Pasquantino et Brady Singer. Voilà qui conclut notre tournée des contributeurs principaux de l’alignement des Royals. Pire encore, contrairement aux Tigers, il n’y a pas beaucoup de relève palpitante qui se pointe à l’horizon.

A.L. OUEST

1- C(1) Astros de Houston (A/A-/A/A+ = 8): Les champions en titre de la Série mondiale seront une fois de plus difficiles à déloger. Les ‘Stros forment une franchise modèle depuis plusieurs années maintenant et comptent encore plusieurs espoirs de qualité prêts à faire le saut immédiatement, ou bientôt. Nos excuses aux anti-poubelles, mais vous devrez composer avec les puissants « tricheurs » encore quelques années.

2- *(4) Mariners de Seattle (B+/B/A/A = 13): Leur combo de lanceurs et de défensive n’est surpassé que par celui de Astros, mais ne sous-estimez pas leur alignement des frappeurs amélioré. L’ajout de Teoscar Hernandez, combiné avec l’éclosion offensive possible de Cal Raleigh et de Jared Kelenic devrait faire des Mariners le candidat idéal d’équipe cendrillon l’automne prochain.

3- Angels de Los Angeles (A-/B+/D/A- = 21): « Est-ce que les deux meilleurs joueurs du baseball peuvent transporter leur équipe jusqu’au séries de fin de saison ? » est LA question de l’avant-saison. Si nous sommes témoins du duo Mike Trout et Shohei Othani dans le grand tournoi automnal, c’est que les Angels auront complètement rebâti leur enclos des releveurs, parce que la signature de Carlos Estevez est loin d’être suffisante.

4- Rangers du Texas (B-/C+/C-/C- = 31): L’attaque est bonne et devrait s’améliorée avec des retours en forme de Marcus Semien et Corey Seager. La rotation a obtenu un énorme coup de pouce avec l’acquisition de Jacob DeGrom. La profondeur du groupe de lanceurs et de la défensive est ce qui sépare les Rangers d’une mention parmi les prétendants.

5- A’s d’Oakland (D-/D+/D+/C = 41): Le pire alignement de frappeurs de majeures. La philosophie Moneyball a ses limites. Ne devrait-il pas y avoir un minimum de talent requis pour porter le nom de club des Ligues majeures ?

L.N. EST

1- C(2) Braves d’Atlanta (A-/A-/B+/B- = 16): Les champions de la Série mondiale 2021 sont les favoris pour remporter un sixième titre de division consécutif. Les seuls points d’interrogation en 2023 sont : le remplaçant de Dansby Swanson (à déterminer) sera-t-il en mesure de contribuer assez au bâton et à l’arrêt-court pour adoucir cette perte et l’as releveur Raisel Iglesias peut-il être aussi efficace que l’a été Kenley Jansen ?

2- *(5) Phillies de Philadelphie (B+/A-/B+/C = 19): Les champions en titre de la Ligue nationale ont fait écarquiller bien des yeux cet hiver avec la signature de l’arrêt-court agent libre vedette Trea Turner, mais est-ce que le partant Taijuan Walker et le releveur Craig Kimbrel peuvent arriver à compenser les départs de Zach Eflin et Davis Robertson ? Si oui, ils donneront du fil à retordre aux Braves.

3- Mets de New York (B+/A-/B/C = 21): Ils perdent Jacob DeGrom, mais signent Justin Velander. On va dire que ça s’annule. Robertson va aider à solidifier l’enclos et atténuer la perte du meilleur releveur du baseball, Edwin Diaz, à une blessure lors de la Classique mondiale qui a mis un terme à sa saison. Ils se battront pour une place en séries.

4- Marlins de Miami (D+/A-/C-/C) = 30): L’ajout de Luis Arraez aide définitivement un haut de l’alignement faible, mais ce n’est pas assez pour permettre aux Poissons d’accéder au niveau vertigineux des trois meilleurs de cette division.

5- Nationals de Washington (D/D+/D/D = 43): Mon évaluation les place au tout dernier rang des formations du baseball majeur. La politique n’est pas la seule chose qui ne tourne pas rond dans la capitale nationale !

L.N. CENTRALE

1- C(3) Brewers de Milwaukee (C+/A/B+/B = 18): De loin la pire attaque parmi les prétendus participants aux séries, mais la qualité et la profondeur de leur groupe d’artilleurs compense amplement. Corbin Burnes et Brandon Woodruff donnent des cauchemars aux frappeurs et peuvent rivaliser avec n’importe quel top-2 des majeures. Le releveur étoile Devin Williams possède le meilleur changement de vitesse du baseball. Maintenant, si seulement Christian Yelich pouvait retrouver la forme…

2- *(6) Cardinals de St-Louis (A/C/B+/B- = 20): Remplacer le receveur légendaire Yadier Molina en signant l’ex-rival des Cubs Willson Contreras fut la transaction la plus sous-estimée de la saison morte. Si Jack Flaherty peut retrouver sa forme de 2019, la rotation pourrait être bonne, mais je vais lui donner la note de passage pour l’instant et c’est pourquoi ils devront se débattre très fort en fin de saison pour obtenir un laisser-passer « Wild Card » en séries.  

3- Cubs de Chicago (C+/C-/B-/B = 27): L’entente conclue avec Dansby Swanson fut un grand pas vers la compétitivité pour les « North Siders », mais il leur manque de la certitude au sein des 5 derniers de l’alignement offensif. Les lanceurs sont évalués sous la moyenne, même avec les ajouts de Marcus Stroman et Jameson Taillon.

4- Reds de Cincinnati (D+/C-/C-/C- = 37): C’est dommage qu’ils n’aient pas l’ordre des frappeurs pour profiter pleinement de leur tout petit stade maison. Avec un Joey Votto en grande perte de vitesse et un Nick Senzel qui tarde à résoudre l’énigme des lanceurs des majeures, les Reds gratterons les bas-fonds du classement encore quelque temps. Au moins il y a une lueur d’espoir au monticule.

5- Pirates de Pittsburgh (D+/D/C-/C- = 39): Pauvres, pauvres amateurs des Pirates… Au moins ils peuvent voir Oneil Cruz à l’œuvre 162 fois cette saison. Voilà l’un des joueurs les plus excitants à voir jouer, un athlète surdoué qu’on ne voit pas souvent arriver dans notre sport.

L.N. OUEST

1- C(1) Padres de San Diego (A+/B+/A-/B+ = 12): Fernando Tatis Jr. effectuera son retour tard en Avril, Juan Soto retrouvera sa forme de calibre « MVP » et Xander Bogearts procurera la protection nécessaire pour ces deux géants dans l’alignement. Le releveur d’élite Josh Hader est prêt à rebondir après une inexplicable saison de misère en 2022. Cette équipe est la meilleure du circuit Sénior sur papier.

2- *(4) Dodgers de Los Angeles (A-/A/B+/B+ = 13): Les rois de l’Ouest se feront enfin chauffer les fesses pour le titre cette saison. S’ils veulent conserver le trône, J.D. Martinez devra fournir la profondeur requise au milieu de l’ordre des frappeur, Max Muncy devra rebondir, Trayce Thompson et James Outman devront éclore et Clayton Kershaw devra rester en santé.

3- Diamondbacks de l’Arizona (B/C+/C-/C+ = 28): Un alignement offensif sous-estimé pourrait produire la surprise de la saison 2023. Corbin Carroll est le favori pour remporter la palme de Recrue de l’année et Lourdes Gurriel Jr. et le vétéran Evan Longoria ajoutent de la profondeur à un groupe qui pourrait s’améliorer rapidement. L’ace Zac Gallen est le lanceur partant le plus sous-estimé des majeures.  

4- Giants de San Francisco (C+/C/B+/D- = 30): Ross Stripling devra reproduire ses succès de l’an passé avec les Blue Jays pour épauler Logan Webb au sein d’une rotation autrement moribonde. Les additions de Mitch Haniger et Michael Conforto devraient aider une attaque peu impressionnante à dénicher quelques points de plus que la saison dernière. L’enclos est parmi les meilleurs.

5- Rockies du Colorado (C-/D+/D+/D- = 41): La perte de la potentielle étoile montante Brendan Rodgers (blessure à long terme) ne fait qu’aggraver la situation pour un alignement des frappeurs en quête d’une identité et pour l’une des pires défensives du baseball. Comme toujours avec cette franchise, les lanceurs seront la source première de leurs déboires.

SÉRIES

A.L.C.S. : Houston (1) c. Toronto (6)

N.L.C.S. : San Diego (1) c. Atlanta (2)

Série mondiale : Les Padres auront le meilleur des Astros dans une finale classique dont nous discuterons pendant plusieurs années !

Appréciez tous le marathon !!!